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PETITES GALERES

Aduana:
 
                

3 jours d'attente pour récupérer  nos véhicules. Papiers soit-disant mal faits, mais 1000$US pouvaient tout arranger. Devant notre refus, le transitaire trouve une solution. Après de nombreux aller-retour entre les différents bureaux , Marie-Claude et Michel , accompagnés de Ruben qui nous a aidé dans nos démarches, peuvent enfin rentrer dans le port.
Vers 17 h nos voitures apparaissent enfin .














Batteries:
- Un véhicule refuse de démarrer à la sortie des conteneurs. Un câble adapté a eu raison de sa somnolence.
-Les deux batteries de l'autre cellule lâchent: plus d'électricité ni de chauffage(0°).

De l'eau dans le gaz:

- Une matinée passée à raccorder une bonbonne argentine avec un réseau  français.                  











Mésentente entre les véhicules: Des antennes peu performantes et on se perd en moins de 100m. Maintenant , avec nos grandes antennes on fait "Jacky" mais l'entente cordiale est de nouveau en vigueur, reste un petit problème de micro...

Contrôle de police: -Au moins une fois par jour, histoire de ne pas nous perdre de vue. Bon enfant toutefois.

Pompes pour les étrangers: -Dans les villes proches du Chili, l'Argentine double le prix son carburant pour les étrangers: rageant.

Véhicules: -Un moteur chauffe, le mécano enlève une pièce : problème réglé. A croire qu'il y a trop de pièces dans un moteur. -Deux crevaisons mais par chance à proximité d'une Goméria.Tarif variable de 4 à 10 pesos pour la même prestation. -La cellule d'un des véhicules ne tient plus que par 2 attaches sur 4. Frayeurs rétroactives!

Nuits agitées: -La même nuit : invasion massive de coléoptères après une chasse intensive , le calme revenu, intervention de la police qui juge notre campement "no secure". Déménagement immédiat et fin de nuit sur un parking de station service très fréquentée. Douce nuit... -Surpris par la nuit à plus de 4000m , l'altitude a plus que perturbé notre sommeil. Température au réveil -8°.

Histoire de surchauffe:


-Acteur principal: le Mitsubishi des Trotel.
-avec la participation de garagistes argentins et Boliviens et d'un chauffeur guide.

Acte 1: Dans le cadre magnifique du Paso san francisco, à 4725m d'altitude, l'aiguille de température d'eau du moteur passe au rouge: l'ouverture du capot confirme la surchauffe.

 Acte 2: A  Fiambala, village au pied  du col un garagiste enlève le thermostat.

Acte 3:
A Salta en Argentine le concessionnaire nous confirme l'inutilité de cette pièce par temps chaud.

Acte 4: A peine rentré en Bolivie à 150km de tout village, nouvelle surchauffe. Le chauffeur d'un Toyota  avec touristes s'arrête  et  démonte le système de refroidissement sans trouver le problème.

   

Acte 5: A San Cristobal, un "garagiste" détecte une fuite dans le radiateur et la répare.



Acte 6: A la sortie de Uyuni, toujours au-dessus de 3500m, nous pouvons de nouveau cuire des oeufs durs avec l'eau du radiateur. Rajout de plus d'un litre d'eau dans le circuit.

Acte 7: A Sucre, nous trouvons un garagiste, pilote de rallye, qui nous remet un thermostat plus adapté au  pays et règle le ventilateur.








Epilogue et fin:
Etre en permanence entre 3000m et 4500m d'altitude en permanence, demande quelques réglages de nos moteurs européens.
                            Le Mitsubishi des Rault, un peu poussif, a demandé le même traitement que ses propriétaires lui ont accordé. Mais peut-être aurions-nous dû commencer par cela: bénédiction des
 véhicules à Copacabana au bord du lac Titicaca.



La Bolivie sans cartes ni pancartes:
Logique: ceux qui conduisent connaissent le pays et donc n'en ont pas besoin. Mais les étrangers???


Fausse alerte!!! En traversant lima, un coup de fil de France nous annonce le déclenchement de notre balise Argos. Les services de sécurité ont été mis en alerte et l'ambassade de France prévenue. On rassure tout le monde. La balise avait un défaut, conséquence: plus de balise. prévenu le fabricant cherche une solution pour la suite du voyage.


Soupe viscérale: Soupe et plat du jour composent nos menus. ce jour-là la soupe avait un petit quelque chose qui  a rendu l'un de nous malade,"grave!",durant quelques heures...


 Chachapoyas : Place centrale. Sans doute en fringale d'infos sur la France, quelqu'un a volé un tuyau en PVC sous une de nos cellules. A l'intérieure, un morceau de tissu et un piquet de tente. De quoi faire un drapeau en l'honneur de la bêtise!

Pas de gaz: Pas d'eau chaude, ni chauffage(inutile où nous sommes),pas de cuisine et pas de frigo.En Equateur et en Bolivie les bouteilles sont trop grandes pour nos coffres:15kg.Une petite bouteille reste d'Argentine sert à tout le monde. Un cahot intempestif casse le brûleur. Bricolage de fortune pour pouvoir chauffer le café matinal.

Un méchant caillou :fait voler en éclats la vitre passager d'un des véhicules.Obligation de rouler et de dormir fenêtre ouverte.Modèle introuvable en Amérique du sud!!!Recours au sur mesure....

Communication encore déficiante :Réception 5/5 à...10m au delà rien.Impossible de réparer pour l'instant pas de pièces.

Cartagène en pleine saison :A minuit toujours pas d'endroit sûr pour se poser: négociation avec un gardien pour dormir le long de son "trottoir".



Jeu de patience: L'absence de route entre la Colombie et le Panama, nous oblige à chercher un bateau pour faire passer les véhicules.Un mois de recherche et d'attente pour pouvoir poursuivre notre route.Pénible.

Il ya des fuites :13ème crevaison...2ème pneu détruit. Cric et manivelle un refrain que l'on connait par coeur.


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