Première nuit en Ouzbékistan sur la
"place de la gare" d'un petit villge à 3km de la
route principale.
Une borne de pompage, une maison isolée
où se vend du carburant seuls éléments
ponctuant le désert.
Enfin nous arrivons dans la région du KHAREZM formée par le delta de l'Amou Daria (fleuve prenant naissance dans la région du Pamir et dont le peu d'eau qu'il reste, après pompage pour la culture du coton, se jette dans la mer d'Aral).
Heureusement qu'un nouveau pont est en
construction car celui fait de barges
ne durera plus longtemps.
Non , il n'a pas neigé ... c'est du sel.
Avant NOUKOUS, où nous nous régalons de
samsas, (petits pains fourrés à la viande et cuits dans un four en
terre)
détour par l'antique MIZDAKHAN. Détruite par Tamerlan il ne reste
que 2 collines couvertes de mosquées et de mausolées.
Deux jours et demi dans cette ville dont l'histoire remonte à celle des caravaniers au VIII ème siècle. Elle atteignit une suprématie régionnale au XVIème siècle grâce, en particulier, au commerce d'esclaves.
Cliquez ici pour entrer dans KHIVA
Rencontres au détour des rues de KHIVA.
Une des raisons pour lesquelles on
trouve peu de diesel, les véhicules roulent au gaz.
Entre le 1er siècle avant J-C et le 3ème après J-C, quarante forteresses se sont élevées dans ce qui était une zone de marais.Le déplacement du cours de l'Amou-Daria, provoqua l'assèchement de ceux-ci et le déclin de la région.
Forteresse de TOPRAK KALA.
Nous n'avons sans doute pas
pris la bonne route route pour
atteindre la forteresse d'AYAZ KALA
Après un pique-nique de luxe,
route vers Boukhara dans une vallée agricole à l'irrigtion intensive.
GOULDOURSAN remonte au IVème
siècle av J-C, fut détruite par les Mongols en 1221.
Faites en pisé toutes ces forteresses
disparaissent peu à peu.
Autrefois l'une des 3 perles d'Asie
centrale sur la ROUTE DE LA SOIE, BOUKHARA fut sous les
Samanides, au Xème siècle, un foyer religieux et intellectuel très
brillant avant d'être ravagée par les Mongols puis reconstruite par
Tamerlan au XIVème siècle.
Cliquez ici pour entrer dans BOUKHARA
Nous quittons notre stationnement de Boukhara en direction du nord, vers le lac Aydarkoul.
Dans les gorges de SARMYSH observation de pétroglyphes.
Nous avons une pensée pour Patrice devant la multitude de tortues d'Asie que nous rencontrons. Elles sortent d'hibernation au printemps et prolifèrent dans les pâturages du KYRYL KOUM où les nomades Kazakhes font paître leurs troupeaux.
Après la nuit au bord de ce lac artificiel long de 200km, route vers SAMARANDE à travers un relief de collines ponctués d'oasis.
Passage devant le caravansérail royale RABAT-I-MALIK
Arrêt le midi dans un petit village pour manger des samsas, rencontre avec un des médecins. Nous aurons le plus grand mal à repartir le patron voulant absolument que Marie-Claude boive de la vodka avec lui (le chauffeur en étant dispensé).
Samrcande aurait été fondée au VèmeS
avant J-C. Prise par Alexandre Le Grand en
329 avant J-C. Du VIème au XIIème Siècle, Samarcande, plus peuplée
qu'aujourd'hui, changea de mains tous les 2 siècles
environ avant d'être détruuite par Gengis Khan en 1220.
Tamerlan en fit sa capitale en 1370. Au XVIIème S elle fut remplacée
par Boukhara comme capitale ce qui provoqua son déclin.
Cliquez ici pour entrer dans SAMARCANDE
Au sud de Samarcande, visite de la ville de SHAKHRISABZ, ville natale de Tamerlan, dont il ne reste que la mosquée KOK-GUMBAT et quelques éléments de son palais.
Nous constatons toujours l'hospitalité Ouzbèke lors de l'arrêt pour la nuit dans un village: thé , pain et yoghourt à notre arrivée, oeufs et pâtes le soir et lait chaud et pain le lendemain matin pour notre petit-déjeuner.
La vallée de FERGANA connue pour sa
prospérité dès le IIème siècle avant J-C, est la plus
peuplée d'Asie Centrale et c'est le creuset de nombreuses révoltes dont
la dernière a conduit au massacre d'Andijan en 2005.
Passage du col de KANCHIK 2267m.
Visite du palais du Khan à KOKAND.
Dimanche à l'intérieure de la fabrique de soie YODGORLIK en attendant la visite du lundi... avec une école.
Trois jours à TACHKENT pour obtenir nos
visas pour le Tadjikstan et visiter la ville.
2,2 millions d'habitants, une histoire remontant au IIème siècle avant
J-C, émaillées de périodes prospères et de déclins jusqu'au tremblement
de terre de 1966 faisant 300000 sans-abri.
Nous stationnons en plein centre ville en compagnie de Armelle et Christian Blot et Josette et Joël Braillard, deux couples de français qui se dirigent vers la Mongolie.
La ville russe avec se grandes avenues bordées d'arbres, la statue de TAMERLAN qui a remplacé celle de Lénine, de Staline puis de Marx, l'ancienne résidence du Grand-Duc Romanov devenue ministère des affaires étrangères et l'une des 4 cathédrales de TACHKENT.
Le vieux TACHKENT avec la place KHAST-IMAN dont les bâtiments remontent au XVIème siècle.
Mosquée abritant le grand Coran d'Osman
sans doute le plus ancien du monde.
De l'autre côté de la place, la medersa de BARAK KHAN siège du moufti d'Ouzbekistan.
et au milieu de tout cela une vraie cicogne.
Notre voyage le long de la ROUTE de la SOIE nous fait passer de
l'OUZBEKISTAN au
TADJIKISTAN.
Survolez la carte pour l'agrandir.
Prix
avril 2011
Dans un "super market" après échange sur nos familles respectives, la caissière nous offre une pièce de 100 soums en gage d'amitié.
Le gardien d'un parking où nous passons la nuit, nous précise qu'il est "made in russia" pour lui signe de qualité et nous offre un disque de musique Ouzbèke.
Au marché, nous achetons des concombres mais étant Français on nous les offre.
On demande à 2 vendeuses sur un marché la permission de les prendre en photo, non seulement elles acceptent mais en plus nous offrent des herbes aromatiques.
Dans un restaurant un groupe de lycéens s'installent à la table voisine, nous devrons faire une séance de photos avec chacun d'eux.
Eau limpide, petite brise et soleil...idéale pour une lessive. Mais dans ce lac le savon ne mousse pas et le rinçage est difficile.
Pendant 21 jours et 3294 km nous avons pu apprécier la gentillesse et l'hospitalité des OUZBEKS.
Nous avons succité beaucoup de curiosité (...surtout notre véhicule) et l'on nous a exprimé énormément de marques de sympathie.
Par contre, le chauffeur Ouzbèk est tout à fait différent...Ses ennemis: les piétions et les autres automobilistes!
Nous ne reviendrons pas sur la beauté et la richesse architecturale des villes, par contre de longs trajets à travers des paysages désertiques sans grand intérêt.