Notre retour en RUSSIE se fera par la traversée de la république de L'altaï,
région de steppes et de montagnes comptant plus de 7000 lacs et très prisée des russes comme région de vacances.
Beaucoup de maisons dans cette région présentent une curieuse construction dans leur jardin.
Nous repassons à Novossibirsk et à Omsk, deux villes de 1,5 millions d'habitants. Dans la première, à l'aller, nous
avions fait réparer la cellule, dans la seconde ce sera le porteur.
Cinq jours ! C'est le temps qu'auront tenu les soudures effectuées en Mongolie. Un "crac" caractéristique au passage d'un trou ne nous laissera pas de doute.
Une journée à la concession Mitsubishi permet une réparation plus "sérieuse".
Encore des centaines de kilomètres de paysages plats ponctués de plans d'eau, avant de traverser l'OURAL.
Sur le bord de la route, vente de souvenirs, d'équipements pour la pêche et le camping ainsi qu'un large choix d'alambics et de samovars.
A Samara nous rejoignons LA VOLGA qui avec ses 3690km est le plus long fleuve d'Europe.
Nous longeons sa rive occidentale jusque Volvograd.
Visite du mémorial de Mamaïev Kourgan et sa gigantesque statue de la "Mère Russie" haute de 70m commémorant
la bataille de Salingrad.
Bivouac sur le parking du site.
Avant d'atteindre le Caucase, traversée de la plus grande steppe d'Europe dans la république autonomne de KALMOUKIE.
Majoritairement de confession boudhiste, on y retrouve tout de même les typiques églises orthodoxes.
Les maisons sont maintenant construites en brique.
Comment rendre des bottes de foin décoratives?
Cadeau de 2 pastèques par ce vendeur très créatif.
Durant plus de 2 mois , que ce soit en Russie ou en Mongolie , les rapports avec les forces de
l'ordre ont été très cordiaux.
Nous avions lu qu'en Ossétie du nord, avant la frontière avec la Géorgie, les contrôles étaient très fréquents et pas sans arrière-pensée. Nous en aurons confirmation étant arrêtés trois fois dans la même journée sous
des prétextes fallacieux: franchissement d'une ligne blanche sur un rond-point, excès de vitesse alors que nous roulions à moins de 40km/h et léger franchissement de l'axe médian de la chaussée.
La première fois, demande de 500$, ramenée à 100$. Devant mon refus (Gwénaël) de comprendre et la langue et la réalité de l'infraction et le pourquoi de la somme d'argent je récupère mes papiers sur
le bureau et notre départ met fin à la discussion.
La 2ème et 3ème fois, ayant également donné les papiers du véhicule et un permis nous manifestons notre mécontentement en "râlant " en français et sous l'oeil ébahi des policiers nous récupérons nos papiers avant toute demande d'argent et nous partons.
Au loin, dans la brume de chaleur, le mont Elbrouz (5642m) souvent considéré comme le plus haut sommet d'Europe domine une région trés prisée des Russes pour ses eaux thermales.
Changement de relief avant la frontière avec la Géorgie où nous arrivons à 16h30. Rapidement nous apprenons qu'elle ferme à 19h30...Comme des centaines de personnes nous passerons la nuit dans notre véhicule en attendant sa réouverture à 5h du matin en faisant des envieux lorsque nous ouvrons la cellule pour nous coucher.
Une longue vallée encaissée de près de 150km nous conduira à la capitale Tbilissi.
Des monastères, des Koshkis (tours défensives en pierre), des villages accrochés à flanc de montagne parsèment le paysage.
Bivouac à côté de ce pont dominé par sa tour.
Journée paisible de récupération auprès du torrent.
Surplombant un lac artificiel, arrêt à la forteresse d'Ananuri.
Le monastère de Jvari domine la route avant d'arriver à TBILISSI.
TBILISSI, visite des vieux quartiers et montée en téléphérique jusque la forteresse dominant la ville.
Repas de spécialité locale, accompagné d'une friandise!
Pour l'un sorte de pain chaud fourré au fromage frais avec oeuf et beurre. Pour l'autre pâte de fruit peu sucrée fourrée avec des noix. La vendeuse nous l' a présentée comme le
snicker georgien...
Nous quittons Tbilissi en fin de journée pour passer la nuit à Mtskheta. Visite du monastère érigé entre 1010 et 1029.
Traversant le pays d'est en ouest, passage à Gori, dominée par
sa citadelle et défendue par de "preux chevaliers."
Une statue encore debout, un wagon et une maison "sous cloche" nous rappellent que Gori est la ville natale de Staline.
A travers une zone montagneuse propice à la vente de poteries en quantité parfois impressionnante, nous arrivons sur une rive de la mer noire avec la ville de BATUMI en toile de fond.
La mer bleue, une immense plage de galets recouverte de parasols, une très large promenade l' association d'immeubles anciens et ultra modernes font de BATUMI la principale station balnéaire de Georgie.
Nous y flânerons avant de passer devant la citadelle de Gonio et d'atteindre les frontières georgiennes et turques que nous franchirons pratiquement sans descendre de voiture (avec en prime un jus de fruit frais offert par un dounier Turc!).
Entre la Géorgie et la Bulgarie, 1600km de distance mais également un autre monde: mosquées et minarets parsèment le paysage avec en corolaire l'appel à
la prière dès 5h du matin, la majorité des femmes portent le foulard et sont peu présentes au dehors.
Un accueil très chaleureux mais quel dommage que les Turcs pensent que tout endroit est une
poubelle!
Nous longeons les bords de la mer Noire, succession presque ininterrompue de villes à l'urbanisme débridé, heureusement ponctués de petits ports et d'emplacements propice au bivouac.
Au nord de Trabzon visite du monastère de SUMELA accroché à environ 300m de haut dont l'origine remonte au 4ème siècle et dans sa forme actuelle au XIIIème siècle.
Puis pendant 2 jours, route à travers des paysages montagneux aux villages perchés sur les hauteurs.
Petit temps de repos dans le bac traversant le Bosphore avant de retomber dans la circulation débordante d' ISTANBUL.
Encore une belle mosquée et notre GPS nous fait quitter la grand route pour
arriver à la frontière.
Notre véhicule aura droit au scanner pour sortir de Turquie comme il y a 3 ans en Russie.
D'une superficie égale au cinquième de la France, peuplée de 7,3 millions d'habitants la Bulgarie est frontalière avec de nombreux pays: la Roumanie, la Serbie,
la Macédoine, la Grèce, la Turquie et la mer Noire.
Nous nous contenterons de visiter le sud-ouest comprenant les massifs montagneux des Rhodopes, du Pirin et du Rila.
La richesse architecturale de la ville de PLOVDIV prouve qu'au cours des siècles elle a subi de nombreuses conquêtes à commencer par Philippe 1er de Macédoine en 342.
De la forteresse d'ASEN qui bloquait l'accés au massif des Rhodopes il ne reste que l'église Notre-Dame (XIIème-XIIIème siècle)
Au sud de Plovdiv, niché dans la verdure d'une superbe vallée, le monastère de BACKOVO fondé en 1083.
Certains villages conservent encore leurs "maison forteresse" et leurs ponts en dos d'âne.
Passage par les GORGES DE TRIGRAD dont les parois peuvent atteindre 350m. (cherchez sur la photo de gauche le petit point blanc qui est une voiture!)
Le petit village de DOLEN conserve une quantité de maisons peu à peu réhabilitées.
A noter sur les portes la photo et le panégérique des personnes décédées dans la maison.
Partout le long de la route des fontaines avec souvent un coin pic-nic.
Beaucoup de cigognes... mais où sont les nids ?
Poursuite de notre route à travers un paysage de moyenne montagne où la taille de la pierre et la culture du tabac sont des activités importantes.
Arrêt à Bansko importante station de sport d'hiver qui garde quelques ruelles typiques.
Une heure de marche sous un soleil de plomb sera nécessaire pour admirer les"cheminées de fées" de Stob.
Arrivée sous l'orage au monastère fortifié de RILA. Emblématique pour tous les Bulgares,
son origine remonte à 931.
En son centre l'église de La Nativité et la tour fortifiée élevée XIVème siècle.