Nous mettrons huit jours pour parcourir la péninsule de Snæfellsnes les fjords de l'Ouest et la côte du Strandir.
La péninsule de Snæfellsnes longue de 100km est dominée par la calotte glaciaire du Snæfellsjökull. Une plage de sable blond qui surprend dans ces paysages où la couleur noire de la lave domine.
Arnarstapi et son joli petit port, puis cette formation rocheuse qui ressemble à un château fort, mais qui serait plus probablement le reste d'un cratère.
La plage de sable noir de Dritvik jonchée de morceaux de ferrailles vestiges d'un chalutier anglais échoué en 1948, et Djúpalónssandur sur laquelle on trouve les pierres étalons qui autrefois servaient aux marins pour mesurer leur force: Amloði("incapable", 23kg), Hálfdrættingur ("faible", 54kg), Hálfsterkur ("mi-fort", 100kg) et Fullsterker ("complètement-fort", 154kg).
Découverte et dégustation du hákarl, chair de requin faisandée à la ferme de Bjarnarhöfn, mets traditionnel que nous n'affectionnerons pas particulièrement.
Nous continuons notre voyage à travers des paysages magnifiques pour arriver aux falaises de Latrabjarg, longeant le littoral sur 12km et mesurant entre 40 m et 400 m, ces falaises sont fascinantes pour les oiseaux qu'elles abritent. A l'est de ces falaises s'étend la belle plage de Rauðisandur, au sable rougeâtre, bordée par une immense lagune, c'est là que nous bivouaquerons près de la petite église.
Pour Michel, relaxation dans la source chaude de Reykjafjarðalau, bassin aménagé en pleine nature avec vue sur le fjord. La cascade de Dynjandi est particulièrement spectaculaire avec ses 100m de haut et ses 60m de large en bas.
Arrivée à Isafjörður, ville la plus importante des fjords de l'ouest, une courte promenade vite stoppée par la neige nous permettra de surplomber le fjord et le terrain d'aviation avec dans le lointain une vue sur le Hornstrandir. A Bolungarvík nous flanons près de ces cabanes de pêche recouvertes de gazon qui abritent le musée maritime Osvör.
Autre côte, autre décor, le Strandir nous accueille sous le soleil avec ses nombreuses criques recouvertes de blois flotté, ressource précieuse pour ce pays où l'arbre se fait rare.
Le châlet du sorcier de Klúka, ce châlet à toit de tourbe est une reconstitution d'habitat typique de la paysannerie pauvre.
Au détour d'un virage, Djúpavik et son usine de hareng désaffectée, surplombée par une cascade. Inaugurée en 1935, elle ferma en 1954.
Après de nombreux méandres, le bout de la route et la source d'eau chaude de Krossnes dont nous profiterons avec plaisir. Endroit paisible où nous passerons la nuit.
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